Éditions Bruno Doucey, Collection Soleil noir, 2019.
Lecture de Michel Ménaché
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Rédigé le 21 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé le 20 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
| CÉCILE OUMHANI
→ Aux prémices du sable → [Dès l’aube ils s’interpellent] → Éclats de rêves → Le Café d’Yllka (lecture d’AP) → [j’ai marché dans l’ignorance] (poème extrait de La Nudité des pierres) → Ne craignons pas la nuit → La Nudité des pierres (lecture d’Isabelle Lévesque) → Temps solaire, III → Touching land (poème extrait de Passeurs de rives) → [S’abandonner au sommeil] (extrait de Tunisie, Carnets d’incertitude) → Avant-propos de Lalla ou le chant des sables d’Angèle Paoli → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Manhattan redux → (dans la galerie Visages de femmes) Cécile Oumhani, « Seuils possibles », Revue Confluences Méditerranée n° 22, été 1997 ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Cécile Oumhani |
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Rédigé le 15 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé le 10 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
| ANITA PITTONI ![]() Née à Trieste le 6 avril 1901, Anita Pittoni est la fille de Francesco Tosoni Pittoni (1876-1917), ingénieur, et d’Angela Marcolin Bosco (1880-1940), couturière brodeuse. Anita Pittoni grandit au sein des milieux artistiques de sa ville natale et se passionne très tôt pour l’art textile, tant dans le domaine de la mode que dans celui de l’ameublement. Après avoir créé son propre atelier de stylisme, Anita Pittoni confectionne vêtements et accessoires, tissus d’ameublement, tapisseries et tapis, faisant usage d’une grande variété de matériaux, simples ou précieux, qu’elle prend plaisir à assembler. Elle privilégie des produits naturels comme le chanvre ou le lin, mais aussi des fibres synthétiques (notamment la rayonne), ou des fibres d’origine végétale (tel le genêt). Les techniques qu’elle a acquises auprès de sa mère et sur les bancs d’école se conjuguent à un talent artistique personnel et original qu’elle bonifie grâce aux nombreuses personnalités de l’avant-garde artistique qu'elle côtoie. À Trieste tout d’abord, puis à Milan, et enfin dans toute la péninsule italienne. On lui doit, entre autres créations, celle des costumes de l’adaptation italienne (sous le titre La veglia dei lestofanti) de L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht (Milan, 1930, mise en scène d’Anton Giulio Bragaglia) ; ainsi que les tissus et panneaux d’ameublement du paquebot transatlantique Conte di Savoia… Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, délaissant sa première passion, Anita Pittoni se lance dans l’édition. En 1949, elle fonde avec Giani Stuparich (son futur époux) la maison d’édition Lo Zibaldone. « Rédigé comme un manifeste littéraire », le programme éditorial du Zibaldone se fixe pour objectif de délimiter « les contours complexes de Trieste et de sa région » par la production (dans une collection au format à la fois léger et maniable) d’œuvres originales et universelles qui, grâce à la diversité des sujets abordés, puissent dresser « un tableau objectif de la physionomie de la contrée julienne, si peu et si mal connue », et être ainsi « un fidèle miroir de Trieste, porte de l’Italie ouverte à l’Europe ». Parmi ses auteurs les plus connus du grand public figurent notamment Umberto Saba, Benedetto Croce, Virgilio Giotti, Giani Stuparich, Italo Svevo et Tullio Kezich… Anita Pittoni mettra fin au cours des années 1970 à cette aventure littéraire ardemment menée. ■ Anita Pittoni sur Terres de femmes ▼ → Noël 1944 | Anita Pittoni, Journal 1944-1945 ■ Voir aussi ▼ → Samuel Brussell, Alphabet triestin (lecture d’AP) |
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Rédigé le 08 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
| ANNE-LISE BLANCHARD ![]() Ph. © Sally Bataillard ■ Anne-Lise Blanchard ▼ sur Terres de femmes → Éclats → [Combien de joies vivons-nous en une vie ?] (extrait des Jours suffisent à son émerveillement) → Les jours suffisent à son émerveillement (lecture de Michel Ménaché) → Le Soleil s’est réfugié sous les cailloux (lecture d’AP) → [Hurlements sirènes] (extrait du Soleil s’est réfugié sous les cailloux) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Elle est à marée ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de Jacques André éditeur) la fiche de l’éditeur sur Épitomé du mort et du vif → le site personnel d’Anne-Lise Blanchard → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Anne-Lise Blanchard |
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Rédigé le 07 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
| FLORENCE NOËL ![]() ■ Florence Noël sur Terres de femmes ▼ → un entretien avec Florence Noël → Sarabande (extrait de Branche d’acacia brassée par le vent) → Solombre (lecture d'AP) → L’Étrangère (lecture d’AP) → [parler de soi] (poème extrait de L’Étrangère) → Initiation au crépuscule → [Donnez-nous des pierres] (Vases communicants) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) autant revivre en mon jardin ■ Voir aussi ▼ → le site de Pierre Gaudu |
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Rédigé le 06 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
« DANS LA COMPLICITÉ DES ARBRES ET LA CONFIDENCE DU FLEUVE » Il est des proses qui sont de vrais joyaux de poésie. Des proses nourricières, riches en réflexions et en images ; aussi belles qu’émouvantes. Telle est la prose de Michel Diaz, tissée de métaphores singulières qui constituent l’essence même de son écriture. Soumises aux fluctuations continues de la pensée, poésie et ontologie s’inscrivent dans un même continuum d’images partagées. Ainsi des textes qui composent le dernier recueil du poète, paru sous le titre Comme un chemin qui s’ouvre. L’ensemble des proses — réparties en cinq chapitres en forme d’itinéraire et de parcours ascendant — est dédié aux sentiers douaniers qui longent les côtes de France et « traversent les pays de Loire », ainsi qu’à Lola, la chienne du poète, « compagne de ces jours ». L’œuvre dans son entier est consacrée à la marche, laquelle va l’amble avec la réflexion sur l’écriture. Et avec le cheminement intérieur auquel se livre le poète. Entre sommeil et rêve, sur des sentiers hors frontières, s’élabore une poésie du seuil, ancrée dans la nature, portée par la « lenteur de l’air » et la lenteur du ciel. Une poésie en marge. En marge du monde et de la fureur qui le mine. En marge de toute certitude. C’est là, arrimé aux monticules des dunes et aux criaillements des sternes, que le poète « se défait doucement de la douceur d’appartenir au temps. » Qui est-il ce marcheur solitaire et têtu, qui va son chemin d’un paysage à l’autre et poursuit sa route à l’intérieur de lui-même ? Pour quelle quête, pour quelle poursuite se met-il en marche, sinon pour celle qui s’enharmonise au vent et à la lumière ? Pour saisir au passage le clapotis d’une source ? Et, en définitive, au terme d’une descente dans le puits du labyrinthe, pour se convaincre d’une unique vérité, « [c]elle d’appartenir à tout, comme un maillon, même fourbu de rouille, appartient à la chaîne de l’ancre » ? Il faudra en cours de route renoncer à céder au « désir infini de se perdre au bout de soi-même, dans le vent frais du soir et les odeurs de pierre sèche. » Renoncer à la tentation de l’autolyse. Et, en amont de ce geste ultime, se délester. Se déprendre de ce qui obsède ; déposer à ses pieds le fardeau de soi-même. Se délivrer de sa pesanteur. Et se couler dans un corps autre. « Un corps flottant dans la lumière en brumes, pareil à un éclat de rire du soleil après la pluie. » Telle est la philosophie du marcheur. Corrélée à un rêve de légèreté. En osmose avec la nature. C’est sur la nature, en effet, que bâtit son credo le poète incroyant. Mais là où le credo de l’ermite se hausse en prière, celui du poète libéré de Dieu s’élance vers la dénonciation de ce qu’il réprouve et de ce contre quoi il lutte. Ce credo se dit dans une page sublime où le poète se définit lui-même par l’affirmation anaphorique de ses convictions : « Je suis pour ce qui s’arme contre le pain noir de l’hiver, pour la pierre claire du givre, pour la neige aux seins odorants ». « Je suis ici sans pouvoir bouger ni guérir, lourd du plomb d’un secret qui ne se révèle jamais, seulement sidéré par la clarté du jour. » Sidération. Qui s’accompagne d’un flot d’interrogations sur ce qui entoure l’homme et qui va son chemin d’indifférence, laissant le poète à ses incertitudes et à « sa douleur d’être ». L’abandonnant à un permanent et solitaire face-à-face avec son propre naufrage et à un sentiment taraudant de débâcle. Sidération toujours d’être là, encore, lorsque le poète se laisse prendre par « la rumeur du monde ». Sidération d’avoir franchi les tortures que lui infligent les questionnements multiples qui accompagnent toute vie livrée au vide de l’existence ; livrée à la révolte qui nourrit ce vide ; livrée à l’inanité de toute chose, y compris de l’être et de soi. Être là, pourtant, jour après jour, à devoir se renouer sans cesse à « la blessure de l’inconsolable » et au « froid pétrifiant des étoiles ». Chaque jour se renouer. À la blessure et au consentement qui la tisonne. Chaque matin retrouver, arrimée à l’aube et à la lumière, une tristesse indéracinable ; une tristesse à peine sensible à la beauté éphémère, et néanmoins vitale, de l’infime. Revient alors la nécessité de la marche. Qui fait du poète rescapé un pèlerin sans autre finalité que celle de prendre la route : « J’ai marché, aujourd’hui encore, comme on peut s’égarer dans le labyrinthe de ses pensées ». Pourtant, marcher ne délivre pas toujours des questionnements essentiels. « Marcher, marcher encore, et pour quoi faire, quoi ?... Aller où ? Vers quoi ?... » Il en est de même pour l’écriture. « Pourquoi écrire, dira-t-on ?... Ne serions-nous nés que pour être oubliés ? Pour ne laisser place qu’aux terres désolées, aux os calcinés de lumière et aux divers ingrédients du désert ? ». Ainsi va le poète Michel Diaz, en proie à ses doutes, à sa douleur inguérissable, à la plaie ouverte qui le met à la torture. Quoi alors ? Que reste-t-il ? Que reste-t-il « pour se consoler de l’obscure origine du monde, de la nuit indéchiffrable d’où l’on est venu ? ». Le poète détient pourtant les réponses à ses propres questions. Et il en a de multiples. Celle-ci, par exemple : « En vérité, les seuls comptes à rendre sont à ce qui engage le corps dans l’affrontement à lui-même ». Le poète héberge ses rêves de poucet, réunis en « un galet poli par la vague ». En cet ami qui l’accompagne, à la fois « conseiller » et « protecteur », il découvre celui qui l’aide à trouver la voie, celle qui le conduit sur « le chemin de sa vérité singulière […], unique, celle que chaque être est le seul à pouvoir secréter. » Une fois retourné à la mer, le galet laisse de sa présence le souvenir d’un rêve ancien. « Comme un rêve de délivrance ». Et la conviction profonde que chaque chose, rêvée ou non, a l’existence à laquelle elle est destinée. |
MICHEL DIAZ![]() Source ■ Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Ce qui gouverne le silence (extrait de Comme un chemin qui s’ouvre) → clair-obscur (extrait de Lignes de crête) → [de tourbe] (extrait d’Offrandes Olivia Rolde) → Le Verger abandonné (lecture d'AP) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de L’Amourier éditions) la fiche de l’éditeur sur Comme un chemin qui s’ouvre → le site de Michel Diaz ■ Notes de lecture de Michel Diaz sur Terres de femmes ▼ → Jeanne Bastide, La nuit déborde → Alain Freixe, Contre le désert → Françoise Oriot, À un jour de la source |
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Rédigé le 05 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Rédigé le 04 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
| ISABELLE ALENTOUR [PELLEGRINI] ![]() ■ Isabelle Alentour sur Terres de femmes ▼ → [Heures douces d’un après-midi d’été] (extrait de Louise) → [Jamais d’abord, ni contre] (extrait d’Ainsi ne tombe pas la nuit) → [Lac étal comme un épuisement] (extrait de Je t’écris fenêtres ouvertes) → Makapansgat (lecture de Philippe Leuckx) → [Je me sens vieillir] (extrait de Makapansgat) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Pour ne pas perdre la pluie] ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions LansKine) la fiche de l’éditeur sur Louise → (sur le site des éditions la Boucherie littéraire) plusieurs extraits de Je t’écris fenêtres ouvertes → (sur Terre à ciel) une page sur Isabelle Alentour [+ mini-entretien avec Roselyne Sibille] → (sur Ce Qui Reste) une page sur Isabelle Alentour |
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Rédigé le 02 mai 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)

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