| ■ Alix Cléo Roubaud sur Terres de femmes ▼ → Hommage à Alix Cléo Roubaud, par Marie Fabre |
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Rédigé le 21 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 20 août 1901 naît à Modica (Province de Raguse, Sicile) Salvatore Quasimodo. Salvatore Quasimodo est, avec Giuseppe Ungaretti, Eugenio Montale, Mario Luzi et Umberto Saba, un des représentants majeurs de la poésie italienne du XXe siècle. Et l’un des chefs de file de l’hermétisme, poésie « pure » (dans l’acception mallarméenne du terme) définie comme « revanche de la parole sur l’action ». Renato Birolli (1905-1959) Portrait de Salvatore Quasimodo, 1942 Huile sur toile, 160 x 60 cm Narodna Galerija (National Gallery), Ljubljana, Slovénie Source
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SALVATORE QUASIMODO ![]() Source ■ Salvatore Quasimodo sur Terres de femmes ▼ → Et bientôt c’est le soir → Isola → Le silence ne me trompe pas → 22 octobre 1959 | Salvatore Quasimodo, Prix Nobel de littérature → 21 mars | Salvatore Quasimodo, La Terre incomparable ■ Voir | écouter ▼ → (sur YouTube) un extrait d’une interview de Salvatore Quasimodo |
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Rédigé le 20 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
Ph. D.R. Source SANS POURQUOI (Zone portuaire) Sans pourquoi je cherche le cœur en beurre de l'homme en carton parti fleur au sexe et soutane frénétique à travers les champs de pierre évangéliser bergères et troupeaux coupant le soleil en quatre je cherche et chemine contant aux herbes aux pissenlits et aux ruisseaux mes élucubrations amoureuses et suivant sans pourquoi la bave du premier escargot qui passe je cherche l'amour qui raye et mon double au chômage l'ange plat d'avant le miroir sans pourquoi sans jamais pouvoir lâcher trace sans pourquoi je cherche l'homme-calendrier à effeuiller dans ma pègre cosmique un poinçonneur d'au-delà dénervée par mes pas je cherche sans pourquoi la sortie par l'entrée à la sortie du couloir les yeux se mettent en marche le corps se remplit du noir de la route sans pourquoi je cherche l'hôtel borgne où tu réparais les tuyaux sans pourquoi je cherche le quai des fruits qui sèchent loin du jour et sans pourquoi l'hôtel sans fenêtres la montagne de bitume de rues et de routes un tas posé là sans pourquoi mes oiseaux me dévorent avec urgence Laure Cambau Poème inédit pour Terres de femmes (D.R.) |
| LAURE CAMBAU Ph. Laure Cambau (D.R.) ■ Laure Cambau sur Terres de femmes ▼ → Ma peau ne protège que vous (lecture d’Isabelle Lévesque) → Pèlerin → Tombeau de Janis → tekké (extrait du Manteau rapiécé) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du Printemps des poètes) une autre fiche bio-bibliographique → (sur le site de Claude Ber) une page consacrée à Laure Cambau (invitée du mois de juin 2010) |
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Rédigé le 19 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
| ■ Voir aussi ▼ → (sur Terres de femmes) 25 juin 1961/Sortie du film d'Alain Resnais, L'Année dernière à Marienbad (+ un extrait de Pour un nouveau roman d'Alain Robbe-Grillet) → (sur le site des Éditions de Minuit) une page bio-bibliographique consacrée à Alain Robbe-Grillet |
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Rédigé le 18 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
| COLE SWENSEN ![]() Image, G.AdC ■ Cole Swensen sur Terres de femmes ▼ → 12 octobre 1492 | Cole Swensen, Mort de Piero della Francesca → L’acte du verre → Le nôtre (lecture d’AP) → If a garden of Numbers (extrait de Le nôtre) → Une expérience simple… → Une trilogie française (lecture de Nicolas Pesquès) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur Lyrikline) plusieurs poèmes inédits de Cole Swensen dits par l'auteure → (sur Poezibao) une notice bio-bibliographique sur Cole Swensen → (sur en.Wikipedia) une notice sur Cole Swensen → (sur poets.org) plusieurs poèmes de Cole Swensen dits par l'auteure → (sur le site de Poetry Foundation) plusieurs poèmes de Cole Swensen dits par l'auteure → (sur YouTube) Cole Swensen : interview in The Continental Review |
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Rédigé le 17 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
HERE TAKE MY PICTURE L’été est brûlant la robe orange, Here take my picture et regarde-la bien, elle me ressemble, le 15 août 1964, et plus tard tu diras elle lui ressemble encore plus fort lui mort, tiens prends ma photo mon ombre immortelle puisque prise pour toujours par la mort. Tu es fou dis-je, you are a fool, dis-je effrayée une photo, non pas de photo jamais dis-je, j’avais déjà dix fois pensé vouloir une photo de lui « avant le départ » dix fois pensé « non pas de photo jamais » simultanément. Je sentais la pensée effrayée qui malgré moi souhaitait garder une photo malgré le désir de croire à la pureté amoureuse de mon souhait. Alors apparut en moi sur le banc une honte extrêmement nouvelle : j’aurais commis l’ombre d’un assassinat, j’aurais considéré la personne assise à côté de moi sur un banc comme déjà morte. Alors s’agita en moi le squelette effrayant d’une honte ― au cimetière avec Hamlet ― je ramasse le crâne de Gregor alas hélas I am two fools dit le jeune homme volant, je ne suis pas fou je suis deux fous je suis fou de t’aimer je suis fou de le dire le troisième fou devine tout. Tire-moi ce rideau de voile de coton, ôte ce voile new-yorkais, ni repentance ni innocence, je ne suis pas deux fous du tout, je vois tout. Rien sur la photo d’identité ne montre trace d’une folie ni d’une autre folie dis-je à mon frère. De quel côté ? La folie est-elle du côté du fou ou de l’autre ? Donne-moi licence donne donne donne dit Donne. Dès que tu dis Donne tu prends Dieu dit Donne Donne Didon Take my picture prends ma photo dit Dieu et donne-moi licence d’être un homme monstrueux. À Central Park je n’ai pas entendu sous les mots subtilement aimantés la voix râpeuse sacrée salée incroyablement drue du plus ensorcelant des poètes, et tout fut faute de Donne, ma faute, sur le banc. Et dire que j’étais agrégée d’anglais. Quoi donner à celui qui te donne une éternelle photo ? ― Charité bien ordonnée commence-la par ta mère dit ma mère. Il paraît que tu me dois la note de téléphone. Je surprenais sans cesse en moi des nids de résistance, des astuces de musaraigne, des tendances à survivre et oublier. J’avais perdu mon père puis mon fils mais tout de suite après j’avais repris ma vie mis au monde l’autre fils du jour au lendemain remis dans la couche des livres de ma vie mon deuxième fils le fils du jour comme un livre au milieu des livres maintenant plus rien ne me séparerait les miens en moi mes livres je riais en lisant il n’y avait plus de nuit. Et maintenant quoi donner à celui qui me dit : Here take my picture et je te donnerai tout. Hélène Cixous, Manhattan, Éditions Galilée, 2002, pp. 147-148-149. |
| HÉLÈNE CIXOUS Image, G.AdC ■ Hélène Cixous sur Terres de femmes ▼ → Ève s'évade (note de lecture publiée dans la revue Europe) → Le-tablier-mémoire-de-la-mère (note de lecture sur Le Tablier de Simon Hantaï, Annagrammes) → Petites érinyes de la conscience (note de lecture sur La Mort du Loup) → « Mes êtres d’incandescence » (un extrait de La Mort du Loup) → 5 juin 1937/Naissance d’Hélène Cixous → 26 février 1976 | Hélène Cixous, Portrait de Dora → Véronique Bergen, Hélène Cixous, La langue plus-que-vive (lecture d’Isabelle Lévesque) ■ Voir aussi ▼ → le site Hélène Cixous (en anglais) de la Stanford University → les portraits d'Hélène Cixous sur le site d'Olivier Roller |
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Rédigé le 15 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
MARINA TSVÉTAÏEVA ![]() Source ■ Marina Tsvétaïeva sur Terres de femmes ▼ → 20 décembre 1915 → 27 avril 1916 | Poèmes à Blok, 1 → 21 juillet 1916 | Lettre de Marina Tsvétaïeva → 18 septembre 1921 → 19 novembre 1921 → 31 août 1941 | Vénus Khoury-Ghata, Marina Tsvétaïeva, mourir à Elabouga → Amazones → [Bras ployés au-dessus de la tête] → Cessez de m'aimer → J'aimerais vivre avec vous ■ Voir aussi ▼ → le site Marina Tsvetaeva |
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Rédigé le 14 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)
SABINE HUYNH Ph. : Alien Christiaens , poète, écrivain et traductrice littéraire, est née à Saigon le 3 septembre 1972 et a grandi à Lyon, avant de partir vivre en Angleterre, aux États-Unis, en Israël et au Canada. Elle vit aujourd’hui à Tel Aviv. Elle a toujours écrit, mais ce n’est qu’après avoir enseigné les langues (français, anglais, espagnol) en école maternelle, collège et lycée, et la littérature française à l’université, et obtenu un doctorat en linguistique (Université Hébraïque de Jérusalem, 2007) et fait de la recherche (post-doctorat en sociolinguistique, Université d'Ottawa, 2008-2009 ; ADARR - Université de Tel Aviv, 2010-2012), qu’elle décide de se consacrer principalement à l’écriture et à la traduction littéraire (traduction de poésie et de récits de vie surtout, portant sur la Shoah). Depuis l’an 2000, son travail (poèmes et textes courts, en français et en anglais, mais parfois aussi en hébreu et en espagnol) a été publié dans diverses revues, et notamment, en Europe (Soul Feathers, Dogs singing, Dissonances, Diptyque, d'ici là, Terre à ciel, Remue.net), aux États-Unis (The Dudley Review, Poetica Magazine, Danse Macabre, El Tecolote), au Canada (Zinc, Virages, Art Le Sabord), et au Moyen-Orient (The Jerusalem Post, Cyclamens and Swords, Voices, Continuum, Helicon). Elle a collaboré à L’Enfant et le génocide (Robert Laffont, 2007) et aux revues littéraires et/ou de traduction Retors, The International Literary Quarterly, Temporel, Traduzionetradizione et The Ilanot Review. Elle est aussi co-auteure de l’anthologie poétique pas d’ici, pas d’ailleurs (avec Andrée Lacelle, Angèle Paoli et Aurélie Tourniaire, et en partenariat avec Terres de femmes, éd. Voix d’encre, 2012). L’année 2013 voit la publication de son roman La Mer et l’enfant (Galaade éditions), du recueil de poèmes Les Colibris à reculons (contribution graphique : Christine Delbecq, éd. Voix d’encre), d’un recueil de poèmes à deux voix (avec Roselyne Sibille), La Migration des papillons (éd. La Porte), et d’ouvrages en collaboration avec des artistes, notamment pour les éditions Publie.net (avec les photographes Louise Imagine et Anne Collongues), et Voltije (avec l’artiste plasticien André Jolivet). Sabine Huynh collabore régulièrement à la revue de poésie contemporaine Terre à ciel (dirigée par Cécile Guivarch), à la revue de création littéraire numérique d’ici là et à la revue d’art contemporain Inferno, pour laquelle elle est en charge de la rubrique “Carnets de Tel Aviv”, en tant que correspondante étrangère (arts et spectacles). |
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Rédigé le 14 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Madeline, Madeline,
Pourquoi vos lèvres à mon cou, ah pourquoi Vos lèvres entre les coups de hache du roi ! Jean Moréas À Bernard Noël
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| ANDRÉ PIEYRE DE MANDIARGUES ![]() Source ■ André Pieyre de Mandiargues sur Terres de femmes ▼ → 19 octobre 1977 | André Pieyre de Mandiargues | Bernard Noël → 18 mars 1978 | André Pieyre de Mandiargues, Crachefeu → 13 décembre 1991 | Mort d’André Pieyre de Mandiargues |
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Rédigé le 12 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 11 août 1937 meurt à Saint-Brice-sous-Forêt, aujourd'hui dans le Val-d'Oise, la femme de lettres américaine Edith Wharton. Elle est enterrée au cimetière de Versailles aux côtés de Walter Berry. Installée depuis 1910 au 53, rue de Varennes, à Paris, Edith Wharton, qui vient de mettre fin à sa relation passionnée avec Morton Fullerton, noue une nouvelle liaison amoureuse avec Walter Berry. Dans le même temps, elle entreprend une procédure de divorce avec Teddy Wharton. Les époux Wharton mettent en vente leur somptueuse maison du Massachussetts (« The Mount »). Puis se séparent définitivement en 1913. À Paris, Faubourg Saint-Germain, Edith Wharton, avide de relations humaines, mène une vie mondaine. Elle fréquente notamment Jacques-Émile Blanche, Anna de Noailles ainsi que l'historien d'art Louis Gillet. Parmi ses amis : Henry James, Howard Sturges, Morton Fullerton et Percy Lubbock. En mai 1921, Edith Wharton reçoit le prix Pulitzer pour son roman Le Temps de l'innocence (The Age of Innocence, 1920). C'est la première fois que le prix Pulitzer est décerné à une femme. Roman à résonance autobiographique, Le Temps de l'innocence, peinture sans concession de l'aristocratie new-yorkaise dans les années 1870, en proie à la rigidité de conventions paralysantes et destructrices, « restitue à merveille l'atmosphère à la fois frivole et cruelle de ces Américains aisés au milieu desquels d'autres, moins fortunés ou roués, disparaissent comme dans un gouffre. » Dans cet univers occupé à se protéger de tout ce qui pourrait atteindre son « innocence », Newland Archer est pris en étau entre deux postulations contradictoires : l'innocence en la personne de May Welland, « fiancée-femme idéale », conforme aux attentes de la bonne société, et sa passion pour l'obsédante comtesse Olenska. C’est sur ce canevas qu’est né le roman d'Edith Wharton. Ce roman a été adapté pour le théâtre et le cinéma, et notamment par Martin Scorsese en 1993. Katharine Cornell dans le rôle de la comtesse Ellen Olenska The Age of Innocence, 1928 pièce adaptée du roman d'Edith Wharton par Margaret Ayer Barnes EXTRAIT Archer was angry: so angry that he came near scribbling a word on his card and going away; then he remembered that in writing to Madame Olenska he had been kept by excess of discretion from saying that he wished to see her privately. He had therefore no one but himself to blame if she had opened her doors to other visitors; and he entered the drawing-room with the dogged determination to make Beaufort feel himself in the way, and to outstay him. The banker stood leaning against the mantelshelf, which was draped with an old embroidery held in place by brass candelabra containing church candies of yellowish wax. He had thrust his chest out, supporting his shoulders against the mantel and resting his weight on one large patent-leather foot. As Archer entered he was smiling and looking down on his hostess, who sat on a sofa placed at right angles to the chimney. A table banked with flowers formed a screen behind it, and against the orchids and azaleas which the young man recognised as tributes from the Beaufort hot-houses, Madame Olenska sat half-reclined, her head propped on a hand and her wide sleeve leaving the arm bare to the elbow. It was usual for ladies who received in the evenings to wear what were called "simple dinner dresses": a close-fitting armour of whale-boned silk, slightly open in the neck, with lace ruffles filling in the crack, and tight sleeves with a flounce uncovering just enough wrist to show an Etruscan gold bracelet or a velvet band. But Madame Olenska, heedless of tradition, was attired in a long robe of red velvet bordered about the chin and down the front with glossy black fur. Archer remembered, on his last visit to Paris, seeing a portrait by the new painter, Carolus Duran, whose pictures were the sensation of the Salon, in which the lady wore one of these bold sheath-like robes with her chin nestling in fur. There was something perverse and provocative in the notion of fur worn in the evening in a heated drawing-room, and in the combination of a muffled throat and bare arms; but the effect was undeniably pleasing. "Lord love us ― three whole days at Skuytercliff!" Beaufort was saying in his loud sneering voice as Archer entered. "You'd better take all your furs, and a hot-water-bottle." "Why? Is the house so cold?" she asked, holding out her left hand to Archer in a way mysteriously suggesting that she expected him to kiss it. "No; but the missus is," said Beaufort, nodding carelessly to the young man. "But I thought her so kind. She came herself to invite me. Granny says I must certainly go." "Granny would, of course. And I say it's a shame you're going to miss the little oyster supper I'd planned for you at Delmonico's next Sunday, with Campanini and Scalchi and a lot of jolly people." She looked doubtfully from the banker to Archer. "Ah ― that does tempt me! Except the other evening at Mrs. Struthers's I've not met a single artist since I've been here." "What kind of artists? I know one or two painters, very good fellows, that I could bring to see you if you'd allow me," said Archer boldly. "Painters? Are there painters in New York?" asked Beaufort, in a tone implying that there could be none since he did not buy their pictures; and Madame Olenska said to Archer, with her grave smile: "That would be charming. But I was really thinking of dramatic artists, singers, actors, musicians. My husband's house was always full of them." She said the words "my husband" as if no sinister associations were connected with them, and in a tone that seemed almost to sigh over the lost delights of her married life. Archer looked at her perplexedly, wondering if it were lightness or dissimulation that enabled her to touch so easily on the past at the very moment when she was risking her reputation in order to break with it.
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EDITH WHARTON ■ Edith Wharton sur Terres de femmes ▼ → 24 janvier 1862 | Naissance d’Edith Wharton ■ Voir aussi ▼ → (sur en.wikipedia) la page consacrée à The Age of Innocence → (sur The Literature Network) le texte intégral de The Age of Innocence |
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Rédigé le 11 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)

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